Même si les réserves des combustibles fossiles s’épuisent, leur production accélérée contribue largement à l’effet de serre.
 La majeure partie de la consommation énergétique mondiale dépend du charbon, du pétrole, du gaz naturel et de l’uranium. Leur utilisation pose des problèmes :
Le premier étant l’épuisement de ces ressources, le second porte sur leur non-renouvelabilité, et le troisième présente le problème majeur du 21ème siècle qui est leur contribution à l’effet de serre.
Nous devons résoudre ces problèmes dès maintenant. Les réserves de charbon, de pétrole et de gaz naturel se sont constituées au cours des différentes phases de développement de la terre, à partir des restes d’organismes en tout genre enfouis dans le sol. L’action du soleil sur ces organismes préhistoriques a conféré à ces combustibles fossiles l’énergie qu’ils renferment. Les matières organiques contenues dans ces organismes se sont progressivement transformées, tout au long des processus de formation des roches, en pétrole, charbon ou gaz naturel que nous utilisons tout naturellement de nos jours et que nous appelons combustibles. Cette transformation a duré des millions d’années. Les réserves futures sont fortement menacées par le gaspillage dont nous sommes actuellement responsables.
Si nous ne freinons pas notre rythme d’utilisation, ces réserves de combustion seront épuisées d’ici quelques générations qui pourront condamner notre attitude irresponsable.
Les combustibles fossiles (et l’uranium) sont consommés dans le monde entier dans les centrales électriques pour produire de l’électricité. Le  principe de fonctionnement des grandes centrales électriques est le suivant :
Elles utilisent la chaleur dégagée par l’ignition du combustible pour amener de l’eau à ébullition. La pression de la vapeur sur les pales d’une turbine entraîne un mouvement rotatif qui fait, à son tour, tourner l’axe de la génératrice. L’objet de base d’une centrale électrique est de convertir l’énergie d’un combustible en électricité qu’elle distribue ensuite aux consommateurs.
Malheureusement, cette opération n’est pas économique : un tiers de l’énergie utilisée quitte la centrale sous forme d’électricité, les deux autres tiers étant définitivement perdus dans son système de refroidissement. En fait, le système est conçu pour se débarrasser immédiatement de cette chaleur perdue car une chaleur excessive empêche le bon fonctionnement des turbines. Les centrales sont souvent construites prés d’une côte, de manière à utiliser l’eau de mer pour le refroidissement.
Les centrales situées dans les terres utilisent soit l’eau d’un fleuve, soit d’immenses tours qui évacuent la chaleur perdue dans un courant d’air chaud et humide.
Pétrole et gaz naturel plus que tout:
Le pétrole et le gaz naturel sont deux autres combustibles fossiles. Leur combustion est plus propre, leur transport et leur utilisation plus rapides et plus commodes que ceux du charbon. Parmi ces combustibles, le pétrole est en pratique d’une importance cruciale : la quasi-totalité des transports aériens et routiers dépendant du pétrole et des dérivés (diesel, kérosène, etc.).
Il y a cependant deux problèmes majeurs:
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L’un concerne l’instabilité politique du Moyen-Orient où sont localisées les plus importantes réserves de pétrole et l’incertitude énergétique qu’elle crée dans le chef de la plupart des pays d’Amérique du nord et d’Europe Occidentale qui en dépendent.
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L’autre a trait au niveau des réserves : si nous ne freinions pas notre consommation de pétrole, les réserves s’épuiseront d’ici quelques décennies. Les champs pétroliers de la mer du nord se vident et ceux de l’Amérique du nord ne résisteront pas longtemps à la croissance de la demande intérieure. Les pays qui ont un surplus pétrolier peuvent par conséquent fixer artificiellement le prix du pétrole. De ce fait, c’est le comportement de l’Organisation des Pays Exportateurs de pétrole (OPEO) qui détermine l’évolution future de ce prix.
Pour accroître la longévité des réserves pétrolières, l’homme pourrait fabriquer du pétrole à partir de sable et de schiste bitumineux. Ce procédé d’extraction est néanmoins coûteux car il consomme plus d'eau et très polluant car la teneur en pétrole de ces roches est faible. S’il devait y recourir, ce serait pour remédier aux conséquences de son gaspillage. Ce jour là, il constatera qu’il aurait du opter pour une utilisation rationnelle à plus long terme de cette précieuse ressource.
Le même raisonnement ne peut être tenu pour le gaz naturel qui est souvent extrait des puits de pétrole en même temps que le pétrole. Autrefois, le gaz était brûlé lors de son extraction. De nos jours, on le converse et on l’exploite aussi séparément à partir des champs gaziers.
 Quel avenir pour les combustibles fossiles ?
Il y a quelques années, l’avenir de ces combustibles semblait favorable. Restait encore à améliorer le rendement et à renforcer le contrôle de la pollution pour qu’ils soient mieux perçus par le public. Et comme les stocks de pétrole et de gaz baissaient, les transferts utilisaient des combustibles synthétiques liquides dérivés du charbon. Les énormes réserves carbonifère inexplorées que sont supposés contenir les sous-sols chinois, soviétique et américain étaient censés nous permettre de laisser le problème de « l’après charbon » aux générations futures.
Aujourd’hui, la nature du problème est différente. Nous sommes davantage préoccupés par les conséquences climatiques et agricoles de l’effet de serre que ces combustibles fossiles entraient que par le problème de la satisfaction de la demande de ces combustibles. Nous ne pouvions pas échapper à ce problème inhérent à la nature même des combustibles fossiles. Dans le passé, nous avons pu vaincre les objections à l’utilisation des énergie fossiles en en recourant à des contrôles et des techniques sophistiquées.
Les gouvernements du monde entier sont préoccupés par l'effet de serre. De quoi s’agit-il ? D'après les scientifiques, elle se serait aggravée à cause des combustibles fossiles.... Mais alors, pourquoi les utiliser s'ils provoquent tant de dégâts? Question a débattre!
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